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dimanche 13 juin 2021

DIX FEMMES CALLIGRAPHES DANS L'HISTOIRE CHINOISE (suite) 中国古代十大女书法家 (5)


朱淑真

Zhu Shuzhen ( 1135 ? – 1180 ? )


... alias Ermite Youxi ( Ermite solitaire ), importante poétesse et calligraphe  de la dynastie des Song du sud (1127 – 1279 ). 

Mariée de force par ses parents à un fonctionnaire local, elle fut dégoûtée par la médiocrité culturelle de son mari ; elle se plongeait toute la journée dans la poésie et dans la calligraphie pour exprimer sa détresse et sa déception sentimentale. Finalement, elle se suicida en se jetant dans une rivière. 

Furieux, ses parents brûlèrent ses œuvres poétiques et calligraphiques, ce qui explique que nous ne puissions montrer ici la moindre trace de son pinceau.

Mais dans les annales historiques, on trouve beaucoup d’éloges sur sa calligraphie, déclarant qu’elle est : 

--douce comme une prairie fleurie au printemps

--fluide comme un ruisseau ombragé de saules pleureurs

--réservée comme des roses à peine écloses

--mouvementée comme des roseaux qui s’agitent en tous sens

--harmonieuse comme des vagues ondulant sur la surface d’un lac paisible …


Mes lecteurs pourront aussi lire quelques-uns de ses poèmes que j’ai publiés dans mon livre « Femmes poètes de la Chine » pages 143-144.

Page 143 :

J'entends une flûte

D'où me vient cet air léger joué à la flûte ?
Il réveille mon désir charnel
Attristée par ma solitude
Je ne supporte plus cette musique
Elle n'est pourtant pas mélancolique.

Autre poème page 144 :
(Cliquer sur les images pour les agrandir)


管道升


Guan Daosheng : 

     Appelée par les experts calligraphiques « Impératrice de la calligraphie », fut active sous la dynastie des Yuan mongol (1206 – 1368). 

Elle excella dans plusieurs domaines culturels : peinture, calligraphie, poésie. 

Elle épousa le plus grand calligraphe de l’époque qui s’appelait Zhao Mengfu 赵孟頫 . Les spécialistes chinois disent que sa calligraphie dont les traits sont gracieux et joliment allongés n’a rien à voir avec celle de son mari.


Regardons maintenant ci-dessous, une de ses œuvres :  elle montre bien la fluidité et l’élégance de ses traits, notamment ses traits brisés.



Son fils Zhao Yong 赵雍 fut aussi un important calligraphe de l’époque des Mongols.


 L’empereur Ren Zong fit maroufler des œuvres calligraphiques de ce couple et du fils sur un seul rouleau en soie, déclarant : 


    « J’aimerais qu’on sache que ma dynastie possède un trésor regroupant les belles œuvres du père, de la mère et du fils de la même famille.     

        C’est vraiment une affaire extraordinaire ! »


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