薛涛
Xue Tao ( 768 ? – 831 ? )
La poétesse légendaire de la dynastie des Tang ( 618 – 907 ), est née dans une famille de grands mandarins. Son père était un illustre poète et un excellent calligraphe qui était très influant dans la capitale de l’empire.
Dès son enfance, Xue Tao reçut une éducation rigoureuse et complète : poésie, calligraphie, peinture , musique et antiquité. Elle excella dans tous ces domaines. Sur le plan de sa calligraphie, les experts contemporains apprécient unanimement l’élégance de ses traits très fluides et la respiration entre les mots et aiment dire qu’elle était influencée par l’important calligraphe de l’époque, Yuan Zhen 元稹 dont elle tomba amoureuse pendant quelques temps.
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Je sens que Xue Tao maîtrisait parfaitement le pinceau (dont elle n’ utilisait que la pointe et le côté droit) et que les experts appellent « 右锋 » ( le côté tranchant droit du pinceau ). Quand on insiste sur ce côté du pinceau, les traits peuvent être tantôt très
« volants », tantôt très appuyés. Ceci donne à l’oeuvre à la fois légèreté et stabilité. J’apprécie beaucoup sa technique qui répondait à sa volonté.
Xue Tao composa beaucoup de poèmes qu’elle calligraphia sur un genre de papier de riz de couleur rose qu’elle fabriquait elle-même.
Ce papier est réputé dans l’histoire et appelé « papier xue tao ».
Pour plus d’informations, mes lecteurs pourront lire trois de ses poemes dans mon livre « Femmes poètes de la Chine »
p 72 - Pivoine
p 73 - Saluer le départ de mon ami Lu
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吴彩鸾
Wu Cailuan ( ? - ? ) :
On ne trouve aucune trace de sa date de naissance ni de celle de son décès. On sait qu’elle vivait sous le règne de l’empereur Weng Zong 文宗 des Tang qui régna de 826 à 841.
Née dans une famille pauvre, elle copiait des textes et des livres pour de grands mandarins, ce qui lui permettait de vivre correctement.
Dans les annales historiques, des notes donnent une liste assez longue des livres qu’elle a copiés, par exemple :
« A propos de la rime dans la poésie », « Du jade », « Classique sur la musique » etc...
Regardons l’illustration ci-dessus : son petit kaishu 小楷est exceptionnellement élégant. Dans le petit kaishu, existe un style appelé 蝇头小楷 qui veut dire minuscule kaishu pattes de mouche. Cette illustration en est un exemple. Wu Cailuan est l’experte de ces élégants idéogrammes.
Sachez que蝇头小楷 est très difficile à réaliser, le minuscule pinceau à une huitaine de poils de loup. Il est absolument nécessaire pour le faire.
De plus en plus renommée dans la capitale impériale, de hauts mandarins se l’arrachaient pour lui demander de copier leurs recueils de poèmes, en lui promettant des sommes importantes. Elle travaillait donc beaucoup et ses copies furent jalousement gardées par de grands lettrés, certaines ont été transmises jusqu’à nos jours.
(à suivre)