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dimanche 9 septembre 2018

L'IMMORTEL POETE LI BAI QUE JE VÉNÈRE 2


Fidélité à ses amis
Li Bai était un homme fidèle à ses nombreux amis rencontrés tout au long de sa vie. Son amitié avec un autre ténor poétique de l’époque, Meng Haoran était bien émouvante.
Né en 680, Meng Haoran, aîné de Li Bai de plus de 21 ans, était aussi un maître des poèmes Montagnes-Eaux. Quand il errait entre 727 et 736, dans la province du Hubei, Li Bai y passait aussi un long séjour. Ce fut ainsi que ces deux grands poètes se croisèrent et se fréquentèrent. Meng Haoran voua une grande admiration à l’esprit ouvert de Li Bai  alors que ce dernier tomba sous le charme de la brillante description poétique du silence de Meng Haoran .
Voyons un poème que Li Bai offrit à son ami :
赠孟浩然
吾爱孟夫子
风流天下闻
红颜弃轩冕
白首卧松云
醉月频中圣
迷花不事君
离山安可仰
徒此揖清芬


Poème écrit à Meng Haoran
J’aime le maître Meng
Tout le monde admire son élégance
Dans la haute société
il rejette la belle couronne de fonctionnaire
préférant dormir avec ses cheveux blancs
 sous les nuages et les pins
Ivre sous la lune
Il ose quitter le monarque
pour s’adonner à l’admiration des fleurs
comment peut-on ne pas se plier respectueusement
devant cette haute qualité ?
Je retire mon chapeau devant sa brillante moralité

Li Bai ne s’arrêta pas là dans son admiration pour Meng Haoran : quand ce dernier quitta le Hubei pour reprendre son voyage vers l’est de l’empire chinois, il salua son départ avec ce poème encore très connu de nos jours :
Au pavillon de la grue jaune :
adieu à Meng Haoran qui part pour Guangling 
黄鹤楼送孟浩然之广陵

故人西辞黄鹤楼
烟花三月下扬州
孤帆远影碧空尽
唯见长江天际流

Je suis sûr que tous les sinologues français aiment ce poème, mes lecteurs n’auront aucune peine à trouver la traduction française de ce texte. D’ailleurs moi-même ai aussi traduit ce poème que l’on peut trouver dans  : Passion à l’encre, page 229. (voir dans la marge)
(à suivre)

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