lundi 5 novembre 2018

孟浩然:浩气长存的诗人 MENG HAORAN : POETE D’ÂME NOBLE - 3


Un poème connu de tous les Chinois !


En Chine, à la campagne comme en ville, les enfants qui apprennent à réciter à l’âge de 4 ou 5 ans des poèmes, commencent par « Aube printanière » ( 春晓 ) de Meng Haoran. 

Ecrit il y a environ 1500 ans, ce petit poème simple et limpide est très facile à comprendre, car ses mots sont encore utilisés de nos jours. 

Lisons ensemble ce bijou :

春晓
春眠不覺曉
處處聞啼鳥
夜來風雨聲
花落知多少


Aube de printemps

Au printemps le sommeil dure au-delà de l'aube
De tous côtés parvient le chant des oiseaux
La nuit est à peine troublée par le murmure du vent et de la pluie
Qui sait combien de fleurs sont tombées cette nuit?

Shi Tao - fleurs de prunier
à Lingtai

Cet écrit lyrique ressemble à un doux cours d’eau qui coule joyeusement vers le lointain. Tous les grands poètes chinois s’accordent à dire que c’est la meilleure ode du printemps. 
....Qu’en pensez-vous, mes chers lecteurs ?

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