Vous trouverez sur ce blog, au fil des jours et des mois, les oeuvres réalisées par le Maitre Calligraphe Shi Bo, ainsi que les stages qu'il propose, ses livres numérotés et autres parutions, ses commentaires ....... Que la visite vous soit un enrichissement.
L'administratrice : Sérénité'art
dimanche 28 février 2016
dimanche 21 février 2016
PROVERBES - 36 À 40
36 打草驚蛇
Da cao jing she
打 frapper ; battre
草 l’herbe
驚 effrayer
蛇 le serpent
Fouetter l’herbe pour effrayer le serpent ; mettre l’adversaire en garde en faisant des imprudences ; réveiller le chat qui dort.
37 打開天窗說亮話
Da kai tian chuang shuo liang hua
打 frapper ; fouetter
開 ouvrir ; commencer
天 le ciel
窗 la fenêtre
說 parler
亮 clair ; brillant
話 la parole
Ouvrir la lucarne pour s’exprimer en termes clairs ; parler crûment ; aller droit au fait ; ne pas y aller par quatre chemins ; mettre cartes sur table.
38 打破砂鍋問到底
Da po sha guo wen dao di
打 frapper ; fouetter
破 casser ; détruire
砂 le sable
鍋 la marmite
問 demander
到 arriver ; jusqu’à
底 le fond ; la fin
Etre déterminé à aller jusqu’au fond des choses ; interroger jusqu’au bout pour en avoir le cœur net.
39 打退堂鼓
Da tui tang gu
打 frapper ; fouetter
退 reculer
堂 la salle
鼓 le tambour
Battre le tambour à la fin d’audience ; rentrer dans sa coquille ; sonner la retraite ; s’esquiver devant une difficulté.
Note : Dans l’ancienne Chine, on battait le tambour pour annoncer la fin de l’audience et la sortie du magistrat de la salle du tribunal.
40 打腫臉充胖子
Da zhong lian chong pang zi
打 frapper ; fouetter
腫 gonfler ; enflé
臉 le visage
充 en guise de ; à la place de
胖 gros ; obèse
子 le fils
Se faire les joues rebondies en se frappant le visage ; se marteler le visage pour faire un gros homme joufflu ; agir comme la grenouille qui veut se faire grosse comme le bœuf.
vendredi 12 février 2016
LES GRANDS FORMATS
vendredi 5 février 2016
lundi 1 février 2016
LA COUPE SHANG AU FIL DU COURS D'EAU SINUEUX.........
En ce moment, en préparant un nouveau livre sur la calligraphie, je lis souvent « Préface au recueil du pavillon d’orchidée » de Wang Xizhi. Le paysage qu’il décrivait dans ce texte me fascine et surtout l’expression :
曲水流觴
Qu shui liu shang
me rappelle beaucoup de souvenirs d’enfance.......
Mes grands-parents avaient une grande maison à Suzhou苏州 (à environ 80 kilomètres de Shanghaï ) où je passais mon enfance. Cette maison est bordée par un immense parc parcouru par un cours d’eau sinueux.
Illustre lettré, mon grand-père y allait souvent pour pêcher à la ligne, et quand il faisait beau, il prenait un tas de coupes Shang et deux ou trois vases d’alcool de riz pour aller les déposer au bord du ruisseau, au fond du parc.
Comme je lui demandai : « Papi, qu’allez-vous faire avec toutes ces coupes ? », il me répondit avec un grand sourire presque mystérieux :
«Aujourd’hui, c’est le jour de Qu shui liu shang 曲水流觴! »
Je comprenais bien ce que voulait dire Qu shui liu shang. Mon papi recevait ses illustres amis littéraires et artistiques de Shanghaï.
Alors, il me raconta : "un jour Wang Xizhi invita un certain nombre de poètes et d’écrivains au bord d’un cours d’eau sinueux près du pavillon des orchidées. Il mit sur l’eau des coupes plates appelées Shang remplies de vin de riz et déclara à ses amis : que tout le monde s'assoie au bord du cours d’eau, quand la coupe passera devant vous, vous devrez déclamer un poème improvisé. Si vous n’arrivez pas à improviser le poème, il vous faudra vider la coupe.
Ainsi s'explique "le paysage pittoresque" de l’expression de Qu shui liu shang .
Mon grand-père faisait chaque année une dizaine de Qu shui liu shang . Ce qui m’a permis de connaître de grands écrivains, de célèbres cinéastes et d’importants poètes des années 50. Ils ont embelli mon enfance et enrichi mon esprit.
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